Riglos : Tucan Ausente

 Initiation au patatisme

L'idée me trottait dans la tête d'emmener Thomas, Grand compagnon de couenne, découvrir la grande voie à Riglos. Lui qui aime tant grimper sur les prises collées au sika, je me suis dit que grimper des galets collés par un ciment naturel, ça ne pourrait que lui plaire. Loris se joint à nous pour compléter l’équipe. Départ la veille, histoire de dormir dans la gare de Riglos - sorte de rituel initiatique riglosien.

Motivés comme jamais avant le départ dans Tucan

L1: 6b. Au départ un pas de bloc qui pique bien à froid,  puis une suite relativement conti.

Lolo aux manettes

Thomas dans les starting-blocks

L2: 6b. Même difficulté que la L1  sans le pas de bloc au départ.

Lolo au départ de la L2

Heureux d'être pendu au relais

L3 : 6b Un petit réta un peu péteux à la fin donne un peu de saveur à la longueur.

Ne jamais mettre les mains

L4 : 7a. Ça commence à pencher, début des hostilités  : c'est parti pour une longueur de 55 m de conti.

L5 : 6c+ De la conti un peu moins intense que la longueur précédente, ça se laisse bien grimper.

L6 : 7a. Pour moi la longueur '"crux" de Tucan Ausente, un bon passage de panzas bien bloc, où il faut quand même le dire, il faut forcer, ce qui est rare à Riglos

L6 : 6c. Dernière longueur, des petits passages de réta un peu coquins histoire de finir la voie en beauté.

Au sommet

Classique pause photo au sommet puis redescente par les rappels du Pison, On a pu constater que le rééquipement de 2015 a permis de rendre la voie plus accessible, pas de frayeurs pour nous et une bonne journée plaisir.

Retour à la gare avec dans l'idée d'en refaire une le lendemain, malheureusement un vent trop fort et l’absence de soleil auront raison de nos projets, replis stratégique sur Escalete pour faire de la couenne.

Le campement

Riglos : "Directa" à la Visera

Aller-retour express aux Mallos

      Une fois n'est pas coutume (!), la météo coté français nous a poussé à effectuer  un "déplacement  stratégique" vers Riglos, capitale de la patate, des grandes voies bien physiques qui sont souvent synonyme de "fumage d'avant bras". On décide donc avec Rico et Juju d'aller faire la Directa dans la Viséra histoire pour moi de compléter un peu plus ma collection de voies "visériennes" et pour Juju et Rico de découvrir Riglos et de rendre leurs avant-bras inutilisables pour le reste du week-end.


Donc départ de Pau samedi avec ce que l'on peut qualifier de beau temps palois.

Temps caniculaire à Urdos

Ouf ! une fois Jaca passé le beau temps est là, nous pouvons partir grimper sereinement.

Juju et Rico parés à grimper

L1 :  V+ Première longueur commune avec Mosquitos, d’où la grande patine, le V patiné de Riglos s'avère parfois plus délicat qu'il n'y parait...

Un point "béton"

Rico au départ de la L1

L2 : 6b+ : Départ commun avec Mosquitos puis ça continue droit dans un beau dièdre qui se laisse bien grimper, la patine disparait, le plaisir renait.

Rico toujours aux manettes

L3 : 7a+ Les hostilités commencent, un pas de bloc au départ met direct dans le jus de la voie puis un second pas de bloc à la fin rend la longueur soutenue, comme quoi des fois il faut quand même un peu forcer à Riglos.

Comme quoi dans les Landes on sait serrer les prises

 L4 : 7a : Une longueur conti, la difficulté réside dans la capacité du grimpeur à résister à l'attraction terrestre, certains la subissant plus que d'autres.

L5 6c+: Du même acabit que la précédente, avec des prises encore plus grosses.

Je montre à Rico et Juju des astuces de grimpeur de Riglos

L6 : 7a+/b Longueur commune avec Zulu, avec un pas de bloc bien patiné qui s'évite facilement par la gauche et qui rend la longueur plus homogène.

Une bien belle journée dans cette voie, avec un équipement relativement rapproché, dans un pur style Viséra.
Le topo est dispo ici

Contents d'arriver au sommet

Descente Par le col avec un peu de neige en prime

Retour à Pau après un pause technique "Tapas" à Jaca histoire de bien finir la journée.